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Mélancholia

femme-marche-railsPar Molka Ben Bey - ملكة بن الباي

Elle croyait qu’elle va finir par l’oublier .

Elle croyait que tout ira bien sans lui .

Mais apparemment , elle s’est trompée .

Elle était finalement de retour à sa vie quotidienne , après une rupture qui a duré trois mois entiers .

Trois mois qui lui semblaient interminables : elle pensait que chaque instant durait une éternité , non pas parce qu’elle n’avait rien à foutre , mais parce qu’il n’était pas là , à ses cotés .

Lui , la personne à laquelle elle pensait , 60 fois par heure , 24 fois par jours .

La personne qui était toujours présente , là , dans sa vie , et quand il ne l’était pas , il envahissait son âme et son esprit .

Malgré tout ce qu’elle faisait pour ne pas permettre à leur amour de flétrir , il la brisait en petits morceaux,  impossible à recoller  .

Il la faisait perdre la foi en amour , il la faisait croire que tous les hommes sont pareils : des êtres créés rien que pour faire souffrir les femmes naïves tel qu’elle était .

« Il s’avère une partie du passé  . » : c’est ce qu’elle pensait .

En fait c’est ce qu’elle essayait de se convaincre ; la vérité était qu’il vivait encore au fond d’elle, dans un petit coin sombre , froid  , dans les profondeurs de son cœur ,
mais son orgueil l’empêchait de l’admettre .

Elle était sur son chemin vers l’université ; il lui fallait étudier jour et nuit maintenant  pour pouvoir rattraper la période qu’elle a passé en vacances exigées .

A sa poisse , la plage était sur son chemin ; elle la considérait comme le lieu le plus inspirant au monde , qui lui a toujours fait raviver une douleur ancienne.

L’odeur de la mer pénétrait ses narines , et avant qu’elle ne le sache ,  une inondation de souvenirs cambriolait sa mémoire .

Cette odeur la rappela de lui ,  du parfum qu’elle inspirait pendant leurs tendres câlins qui duraient des heures , pendant qu’ils s’asseyaient , face à la mer , sans prononcer un mot .

Ses yeux furent remplis de larmes , qui flétriraient la candeur de ses joues .

Elle les essuyait , et continuait à marcher : la vie ne s’arrêta jamais pour la fin d’une histoire amoureuse …

Par Molka Ben Bey

Mélancholia