Par Aida Cherif :

Tous les étés, pendant mon séjour à Hammamet, ma sœur passe quelques jours  chez nous. Cela nous fait plaisir et nous permet aussi de programmer nos soirées d’été et même nos journées de plages  car pour ma sœur, les vacances ce n’est pas que du repos mais c’est aussi faire la fête, veiller tardivement, aller en discothèque et bien charger sa journée pour bien dormir le soir.

En ma compagnie ; elle aime bien refaire nos circuits vacances de jeunesse, enfin on essaie tant bien que mal de nous amuser sans excès.

Par Aida Cherif :

Quand on est issu de la banlieue nord de Tunis et lorsqu’on a effectué ses études secondaires au lycée de Carthage Présidence ou lycée Hannibal , le café « sidi Chabbaâne »  plus connu sous l’appellation café des délices , après la sortie de la chanson tube de Patrick Bruel, est un lieu de rendez-vous incontournable.

Eté comme hiver, mais quand nous étions jeunes, nous nous y rendions plus souvent l’hiver, il y a moins de monde et l’ambiance est plus intimiste malgré le froid de canard sur cette belle colline de ce village mondialement connu de Sidi bou Saïd...

Par Aida Cherif :

Comme tout Tunisien qui se respecte, avoir son pied à terre au pays du jasmin est une ambition et même une priorité parmi d’autres.  Cela fait quelques années que nous essayons de mettre des sous de côté sans nous priver ni nous ruiner non plus.

Notre banquier nous a conseillé de consulter le compte même de l’Etranger avec un code qu’il nous a délivré. Malheureusement, ni le code ni son adresse mail ne fonctionnent, du coup nous sommes réduits à passer en visite annuelle chez le banquier qui n’est plus celui qui nous a reçu la première fois mais en quatre ans...

Par Aida Cherif :

Il fut un temps en Tunisie où l’obtention du permis de conduire relevait du parcours du combattant, les examinateurs recalaient les candidats pour des petites fautes qui n’ont aucune incidence directe sur le code de la route et son respect.

Quand on passe l’année à conduire à Paris, il nous faut vraiment du courage pour prendre le volant en Tunisie, le comportement du Tunisien dans sa voiture est imprévisible...

Par Aida Cherif :

Je suis un peu forcée de revenir au tout premier jour de notre arrivée, encore au port de la goulette nous avons eu l’occasion de  faire les frais de cette culture galopante du bakchich.

A peine finies les formalités douanières, un douanier nous arrête net juste avant le grand portail de sortie du port, il a demandé à voir nos passeports et les papiers du véhicule, chose faite il a rajouté « efr7ou byia walla …. » souhaitez moi la bienvenue sinon …. , sous entendu je vous laisse poiroter des heures au soleil, faire fouiller votre véhicule de fond en comble et vous pourrir vos premières heures en Tunisie. Est-ce une menace ? En tout cas le ton était menaçant et je vous laisse imaginer la suite…