Hadil Khazri
A l’heure du confinement, le fait de rester à la maison ne m’a pas rendue ni plus épanouie ni moins sceptique vis- à vis- du comportement de mon mari qui n’épargnait pas son répertoire langagier grossier pour me faire comprendre que mes cheveux, ma coiffure et tout ce que j’ai réalisé et étudié n’ont jamais été à la hauteur de sa majesté ni des attentes qu’il se fait de sa future conjointe, et que notre union représente le point noir de toute sa vie sans jamais cacher son envie de me remplacer par une autre associée ou maîtresse , peu importe la terminologie.
L’essentiel c’est qu’il désire tourner la page mais hélas c’est impossible pour le moment non pas parce qu’il veut réfléchir à notre relation puisque « le mal est fait », mais à cause de la fermeture temporaire des tribunaux. Et puisque nous vivons actuellement sous le même toit, ma situation juridique actuelle m’oblige d’accepter les torts et les incohérences de l’homme qui veut me divorcer et qui a usé de toutes ses armes pour me convaincre que je suis une femme désagréable.