J'ai eu la peur de ma vie!
Par Raafa Ayadi (le 6 juillet 2012) A ma sortie de la closerie, en taxi, j'ai été arrêtée par les flics qui m'ont demandé ma CIN. Ils ont mis du temps à me la rendre alors j'ai demandé au flic la raison pr laquelle il m'a demandé ma carte, ce qui l'a dérangé et a commencé à me parler sur un autre ton.
Il y avait d'un coup 4 flics qui criaient et qui ont demandé au taxi d'arrêter le moteur car je n'allais pas rentrer. Quelques minutes après, ils ont décidé de m'emmener au poste. Ils m'ont demandé de monter dans leur partner. J'ai refusé. Ils ont demandé au taxi de les suivre.
A l'arrivée au poste des Jardins de Carthage, il y avait d'autres flics qui m'attendaient comme s'ils avaient capturé un criminel. Ils m'ont demandé d'entrer au poste. J'ai refusé en disant que ma tenue de soirée ne me permettait pas de le faire. J'ai demandé si je pouvais aller me changer et revenir, qu'ils gardent ma CIN. Ils ont forcé la porte du taxi pour me faire descendre. Là j'ai cédé.
Je leur ai alors dit que 3ib ce qu'ils faisaient et que je ne leur ai rien fait ni dit et qu'ils avaient ma carte, qu'ils fassent le nécessaire. Ils m'ont répondu que j'ai eu un accrochage avec un flic et que howa cheki bya et qu'il faut que yekthou a9weli!!
Le plus agressif d'entre eux, qui a forcé la porte m'a traité indirectement de trainée, et que mé yetcharafech et que s'il avait une soeur habillée kim ena rahou 7ra9ha wala 9talha !!!
Dès que je sois entrée au poste avec le chauffeur du taxi auquel j'ai demandé de m'accompagner, le langage a changé: d'un coup, ils ont commencé à crier, à m'insulter, trabrib wiklem zeyed, et à vouloir me frapper. Ils m'ont agressé, emmené dans une pièce et menoté!!! L'un d'eux est arrivé, a cassé une chaise, m'a encore insulté et traité de tous les noms puis parti!
Comme koi je suis ivre, 3amlouli ma7ther. Ils étaient 5 dans la pièce, et tous m'accusaient de sokrana, cherba, 7okmetelha il bal3a, bien que j'ai nié avoir bu! Ils m'ont fait signé un truc que je n'ai pu lire et m'ont dit "xxx fih"!
J'ai eu la peur de ma vie!
Nous sommes entrain de subir une campagne de terreur qui vise à obliger les gens à ne plus boire, à ne plus mettre d'habits osés, à ne plus veiller pour finir par ne plus sortir... Leur seul discours était l'alcool! Leur programme est en marche et les flics sont mille fois pire!
Ce témoignage a été publié par son auteur sur Facebook, sur cette adresse.