Quel sort pour les réfugiés du camp Choucha ?
31 Janvier 2013
Il y a déja deux ans, quand la révolution lybienne s'est déclenchée, une guerre intestine et sanglante s'en est suivie entre les différents factions armées. Des milliers de familles désarmées en ont payé un lourd prix d'où un grand affût des réfugiés vers la Tunisie.
Parmi eux, il y avait un grand nombre de gens sans le sou qui vivaient déja une situation déplorable et instable en . Ils sont issus de plusieurs nationalités, notamment de l'Afrique sub-saharienne. A l'époque, la Tunisie a encore une fois impressionné la communauté internationale par l'élan de solidarité. Sauf qu'à ce jour, il y en a encore des familles sans travail ni avenir qui risquent de perdre l'espoir de regagner leurs pays ou de vivre dignement, cela ressort de la responsabilité de la représentation onusienne voire des hommes politiques soucieux de donner une meilleure image de la Tunisie.
Selon un communiqué alarmant de militants de la société civile, ces réfugiés qui n'en ont pas encore le statut, sont abandonnés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) depuis au moins 4 mois. Les réfugiés, y compris des dizaines d'enfants, ont failli traversé le pays de bout en bout, pour entamer un sit-in devant le siège du Commissariat et ce pour faire signe qu'ils sont là, qu'il sont des humains comme tous les autres !
Par là, plusieurs associations se sont portées volontaires pour collecter des aides afin de soutenir les sit-inneurs livrés à eux-mêmes en ces temps d'hiver. Pour contribuer, n'hésitez pas à appeler au 20 871 822 ou à passer directement au siège de Red Attack, 14 rue de Carthage, 2ème étage, au centre-ville de Tunis (en face du Palmarium).