Le Ministère de la Femme se prononce sur les crèches coraniques

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Depuis le 23 octobre 2011, voire même avant, l'avenir du Code du Statut Personnel et celui des libertés individuelles a été largement débattu. Il y a lieu de s'inquiéter au vu des divergences quelquefois profondes entre modernistes et conservateurs qui participent à l'édifice de la Tunisie, pour la première fois depuis son indépendance.

 

Interrogée sur ces craintes, Sihem Badi, ministre de la femme dans le gouvernement à majorité islamisite, a plutôt été confiante. En revanche, elle répétait combien de fois qu'il faudrait plutôt se préoccuper des espaces pour enfants. Normal quand on sait que le ministère est celui des "affaires de la femme et de la famille". La société future est dessinée par les enfants d'aujourd'hui, or ces derniers sont déja bien... divisés avant même de rentrer à l'école. Voici un aperçu de la situation de crèches et jardins d'enfants dits coraniques, et ils sont de plus en plus nombreux.

 

Cours traumatisants sur le Châtiment, toutes formes de divertissement et d'expression artistiques sont bannies : jeux, musique, dance, etc. ne sont pas les bienvenus. Dans ces établissements, la mixité est de surcroît interdite aux enfants. Bien entendu, les enfants n'ont ni choisi ni assimilé cette atmosphère grise et morbide. La responsabilité est partagée entre les sponsors, les gérants et le corps d'instituteurs de ces "jardins" d'enfants qui doivent leur existence et prospérité à des parents en marge de la société et de la vie. Tous sont responsables.

 

Alarmiste ? Cet état catastrophique des choses a été dressé par Fawzia Jabeur, directrice générale chargée de l’enfance au sein du ministère des Affaires de la femme.Toujours selon Mme Jabeur dans son entretien avec nos confrères de Kapitalis, les institutions "éducatives" doivent être fermées. Une demande a été formulée au ministère de l'Intérieur. En attendant la réponse de ce dernier, quelques dizaines d'enfants de plus sont socialement ... morts, chaque jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Ministère de la Femme se prononce sur les crèches coraniques