Le mécontement n'est pas une solution
Par Lili Ben Ezzeddine :
Le mécontentement est même une plaie pour un pays en détresse. Cela fait quatre bons mois que la révolution tunisienne a éclaté ; nous avons traversé des moments de gloire et de fierté accompagnés de tous les problèmes de l’après révolution; nous avons retrouvé dignité et liberté d’ expression.
Toutefois, nous exprimer ne nous donne pas le droit d’exiger ; surtout quand on sait que la majeure partie de ces préconiseurs de démocratie étaient bien silencieux, du temps de Zaba . Et maintenant, tout le monde veut, condamne, exige, critique… « La critique est aisée mais l’art est difficile »
Critiquer le gouvernement provisoire ne nous avance pas ; même s’il n’est pas génial, il fait de son mieux dans une période plus que difficile… Qui a les capacités, actuellement, de faire mieux ?
Pour le moment, les nombreux partis politiques (qui ne cessent d’accroitre) doivent plutôt chercher des solutions, construire et aider ce pauvre Beji Caïd Sebsi à refaire démarrer le pays et à rétablir un peu d’ORDRE.
Pendant que nous nous déchirons, certains malfrats profitent de la situation pour nous pourrir la vie. Pour nous en sortir nous devons œuvrer à l’ UNISSON pour sauver ce qu’il reste et pour ne pas regretter le temps perdu à « râler ».
Au lieu de créer d’autres partis et nous effriter, ne pouvons-nous pas former moins de partis, cohérents, unis avec les mêmes buts et les mêmes programmes ? Des programme et des solutions, je n’en ai pas encore vu de réalisables proposés !
Et pour le moment, il urge d’avoir des solutions : économiques, politiques, de sureté nationale, … ; oui tous ces problèmes doivent être réglés en même temps ; alors faisons ce que nous avons de mieux à faire : Unissons-nous pour aider la Tunisie à démarrer ensuite nous pourrons critiquer et revendiquer
Touns Unis pour reconstruire notre Tunisie