Le gros problème de la Tunisie est le mot "laïcité"

 

 

Par Lili Ben Ezzeddine :

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Il faut apprendre à faire des concessions si nous voulons vivre ensemble, nous , tous les tunisiens , et en bon terme. Pourquoi ne pas remplacer ce mot "source d'ennuis et à problèmes" par une "solution" qui mettrait tout le monde ( ou presque) d'accord.



La Tunisie pourrait être un état démocrate dont la principale religion est l'islam . Ce n'est pas "horrible" de mettre l'éducation religieuse dans l'enseignement primaire ; à petite dose et sans obligation d'être un" hyper religieux" ; après tout on a des matières comme la phylo ou la géo qui peuvent ne pas nous intéresser mais nous les "subissons" quand même ; tout est matière à connaissance.



 

 

Et les mosquées doivent être financées et gérées par l'état . Sinon , imaginez vous le danger si ces lieux de prière étaient contrôlés pas des extrémistes ? Je pense que vous n'êtes pas conscients de la gravité de la chose sinon vous penserez comme moi : la religion musulmane n'est pas imposée mais elle fait partie de notre pays de l'état et de ses préoccupations.

 

Quant à la femme elle a toujours été respectée , du moins dans certains milieux et petit à petit elle se fait respecter ; elle est partout : dans les fac; les sociétés , le gouvernement ...pourquoi d'un coup ça pose problème ? pourquoi remuer cette question qui n'a pas lieu d'être ?

 

Comment étions nous du temps de nos aïeuls ?

 

 

.... tranquilles et sans ces problèmes qui sortent de partout ; il y avait les bons musulmans, les musulmans "modérés" et les athées ; chacun a le droit de croire à ce qu'il veut ; c'est son affaire avec Dieu et pas avec les hommes !

 

Avant , ça ne gênait personne ; pourquoi toute cette haine aujourd'hui ? Nous ne sommes ni l'Iran , ni l'Arabie saoudite , ni l'Amérique : nous sommes la Tunisie et nous devons rester LA TUNISIE !

 

Voilà un point qui me tenait à coeur parce que" laïcité" ne fait pas encore partie de notre langage et de nos traditions , il ne faut pas faire une montagne d'un tas de sable ; nous sommes au lendemain d'une révolution et je me dis que les escaliers à gravir ne se font pas d'un coup ( nous n'avons pas d'ailes) mais marche par marche ; STEP BY STEP. A tous les sages pensez y et à bon entendeur , salut !

 

 

 

Article proposé par Lili Ben Ezzeddine

Crédit Photo : « Jean-Marc Rosier : www.rosier.pro »


Le gros problème de la Tunisie est le mot